Les frais annexes d’un prêt immobilier

les frais annexes à ne pas oublier lors de votre emprunt immobilier

Les frais de notaire

Les frais de notaire sont une dépense incontournable dans l’achat d’un bien immobilier. Rassurez-vous, ils ne sont pas entièrement encaissés par les notaires ! En effet, la majorité de ces frais est en réalité composée de taxes revenant à l’Etat. Le montant des frais n’est pas le même si le bien que vous acquérez est neuf ou ancien. En effet, (hors frais d’hypothèque), les frais de notaires d’un logement neuf seront compris entre 2.5 % et 3 % du prix d’achat. Pour un logement ancien il faut compter 8 % car les droits dus au Trésor Public seront bien plus élevés.

Les frais de notaires ne sont pas négociables – à la différence du taux de votre crédit immobilier, mais quelques points sont à noter : le mobilier présent dans le logement que vous achetez et pesant dans la transaction immobilière n’est pas taxée par le Trésor Publique donc il faut penser à bien le différencier sur le compromis d’achat. De plus, si vous achetez via une agence immobilière les frais d’agence ne sont pas pris en compte pour le calcul des frais de notaire.

Enfin, les établissements prêteurs préfèrent souvent que vous puissiez régler ces frais hors prêt, grâce à votre apport personnel. Néanmoins, certaines banques acceptent de vous prêter de l’argent pour cela et on parle alors de « prêt à 110 % » car le montant emprunté est supérieur au prix du bien immobilier.

Estimez vos frais de notaires ici

Exemples de calcul des frais de notaire

  • Florent achète une maison neuve d’une valeur de 220 000 € à Bron (69). Les frais de notaire correspondant à son achat s’élèvent à environ 17 000 €.
  • Elise et son mari Hector achètent un terrain dans la région de Montargis (45) pour y faire construire une maison. Ils le payent 86 000 €. Les frais de notaires s’élèvent alors à environ 7 800 €.
  • Thomas et Elodie achètent un appartement ancien à Montbéliard (25) pour une valeur de 130 000 €. Ils devront s’acquitter d’environ 10 800 € de frais de notaire.

Les frais bancaires

Il s’agit des frais nécessaires à l’étude de votre dossier. Généralement compris entre 500 € et 1 000 €, ils peuvent être négociables sous certaines conditions (rapatriement de vos comptes d’épargne, etc.).

En outre, si vous passez par un courtier en prêt immobilier , celui-ci peut réclamer des frais, pour un montant moyen de 1 % du montant du prêt.

Autres frais

Si vous comptez revendre un bien immobilier pour en acheter un nouveau, ne négligez pas les taxes sur la plus-value réalisée. Vous en serez exonéré si vous vendez votre résidence principale ou si vous vendez une résidence secondaire pour acheter votre résidence principale dans les deux ans. Pour tous les autres cas, vous payerez une part d’impôt sur le revenu et une part au titre des prélèvements sociaux.

De plus, pensez aux frais de garanties exigées par les établissements bancaires : lisez notre fiche pratique pour en savoir plus !

Enfin, ne négligez pas le coût de votre assurance de prêt immobilier qui compte autant que celui des intérêts. C’est d’ailleurs pourquoi il est intéressant pour vous de bien comparer les propositions : visitez notre comparateur d’assurance emprunteur, comparez des offres très couvrantes et souscrivez en ligne sans bouger de votre canapé !

LES ACTUS DE L'ASSURANCE EMPRUNTEUR

Le tabagisme est l'un des facteurs ayant un impact sur le tarif de l'assurance de prêt. La définition d'un fumeur dépend d’un assureur à un autre. Il est important de déclarer correctement si vous êtes fumeur ou non pour obtenir un tarif juste et éviter les mauvaises surprises.

La plupart des contrats d'assurance emprunteur contiennent des délais de carence et de franchise. Dans les deux cas, ces délais concernent une période pendant laquelle vous n'êtes pas couverts. Il est important d'analyser attentivement ces deux éléments de votre contrat pour bénéficier de la meilleure couverture possible.

Changer son assurance de prêt te permet de faire des économies. Mais certains autres éléments sont à surveiller pour bénéficier d’une bonne prise en charge : privilégier un contrat forfaitaire, observer le délai de franchise, la prise en charge selon ta profession au jour du sinistre, le coût sur 8 ans et les exclusions.