Votre assurance de prêt au meilleur tarif en quelques clics
Si vous souhaitez couvrir le remboursement de votre crédit immobilier en cas de licenciement, vous avez la possibilité de souscrire une assurance perte d’emploi. Cette option est souvent assez chère et pas toujours très couvrante : SwitchAssur vous explique comment bien choisir votre garantie perte d’emploi !
Votre assurance de prêt au meilleur tarif en quelques clics
La couverture de l’assurance perte d’emploi
Lorsque vous signez un prêt immobilier pour acheter votre logement, vous vous engagez pour une longue durée. Une question se pose alors : si vous perdez votre emploi, comment être sûr de pouvoir continuer à rembourser votre crédit ?
Une solution existe pour vous rassurer : la garantie perte d’emploi. Elle permet la prise en charge de tout ou partie de votre mensualité en cas de chômage prolongé suite à un licenciement économique (et parfois dans quelques autres cas comme la démission pour mobilité).
Pour le coup, il est très exceptionnel que cette garantie soit exigée par la banque prêteuse, qui ne vous accorderait pas de prêt si elle avait des doutes quant à votre stabilité professionnelle. Sa souscription relève donc uniquement de votre choix.
Posez-vous la question : le risque que vous connaissiez une longue période de chômage est-il important ? Déjà, les fonctionnaires ne sont bien sûr pas concernés. Par ailleurs, si vous exercez dans un secteur économique dynamique et/ou si vos compétences sont recherchées, il y a peu de chances que vous restiez durablement au chômage en cas de licenciement. Le surcoût souvent significatif de cette assurance ne se justifie donc pas.
Si vous tenez tout de même à prendre une assurance perte d’emploi, rappelez-vous qu’en cas de licenciement économique vous allez percevoir des indemnités de Pôle Emploi pour un montant et une durée non-négligeables. Dans ces conditions, il n’est peut-être pas indispensable d’assurer la totalité de votre mensualité : une partie seulement fera l’affaire (25, 50 ou 75 % par exemple), et cela vous coûtera moins cher !
Que se passe-t-il en cas de sinistre ?
Pour commencer, cette garantie est assortie de 2 périodes à bien prendre en compte :
- La période de carence : c’est le laps de temps en début de contrat pendant lequel vous ne serez pas couvert quoi qu’il arrive. En effet, les assureurs ne souhaitent pas que des emprunteurs, qui sauraient déjà qu’ils vont être licenciés, prennent une assurance. Donc en pratique, vous ne pourrez pas être indemnisé en cas de licenciement pendant une période allant de 3 mois à 1 an (en fonction des contrats) après la signature.
- La période de franchise : les courtes périodes de chômage ne seront pas prises en charge. La couverture ne pourra commencer qu’après 60 à 180 jours de chômage (en fonction du contrat et des options choisies.
Par ailleurs, la durée d’indemnisation et le nombre de périodes de chômage indemnisées sont eux aussi limités : la plupart du temps, pas plus de 12 mois par période de chômage et pas plus de 3 périodes de chômage au cours du contrat.
Ces limitations passées, l’assureur prendra en charge chaque mois le montant pour lequel vous vous êtes assuré.
switchez, c’est gagné !
Les chausse-trappes à éviter
Comme toujours avec les contrats d’assurance, il y en a !
En premier lieu, de nombreux contrats d’assurance chômage ne couvrent que le licenciement économique avec prise en charge par Pôle Emploi. Néanmoins, certains contrats peuvent aller au-delà et indemniser :
- Le licenciement pour faute (hors faute lourde, tout de même !),
- La démission dans certains cas, notamment en cas de rupture du contrat de travail pour suivre son conjoint changeant de résidence pour exercer un nouvel emploi,
- Certains cas d’inaptitude physique non-indemnisés par ailleurs.
En outre, vous devez vérifier l’ancienneté dans le poste nécessaire à l’indemnisation : certains contrats exigent que vous occupiez depuis un certain temps le poste dont vous êtes licencié.
Enfin, et comme pour les garanties ITT et invalidité, la prise en charge peut être indemnitaire, c’est-à-dire limitée à votre perte de revenus réelle. Préférez donc les contrats forfaitaires qui ne tiennent pas compte de votre perte de revenus !