Les quotités de l’assurance de prêt

Les quotités de l’assurance de prêt

Les quotités de l’assurance de prêt : c’est quoi ?

Les quotités de l’assurance de prêt représentent la part pour laquelle ton capital est assuré pour ton crédit immobilier. Le type de prise en charge pour ton crédit immobilier dépend de la nature du sinistre.

Pour un décès ou une perte totale et irréversible d’autonomie, l’assurance de prêt prend en charge le capital restant dû. Pour une invalidité ou une incapacité (arrêt de travail prolongé), elle indemnise la mensualité jusqu’à la reprise de ton activité professionnelle. Tu peux éventuellement ne pas avoir la même quotité entre décès/PTIA et invalidité/incapacité pour faire des économies.

Par exemple, ta mensualité de crédit est de 700 € et ton capital restant dû de 120 000 €. Avec une quotité de 100 %, l’assurance emprunteur prendra en charge la totalité du capital restant dû ou de la mensualité. Si la quotité est de 50 %, la moitié sera indemnisée (60 000 € pour le capital restant dû ou 350 € pour la mensualité). L’autre moitié devra toujours être remboursée par l’emprunteur.

Les quotités de l’assurance de prêt quand on emprunte seul

Quand tu empruntes seul c’est très simple, ta quotité est forcément de 100 %. La banque ne prendra pas le risque de te prêter l’argent si ta part assurée ne couvre pas la totalité du crédit. Peu importe ton projet immobilier (résidence principale, investissement locatif, etc…), si l’assurance de prêt intervient, elle remboursera la totalité de la mensualité ou du capital restant dû.

Les quotités de l’assurance de prêt quand on emprunte à deux

Quand vous empruntez à deux, le choix des quotités offre beaucoup plus de possibilités et il est nécessaire de se poser certaines questions. La quotité choisie doit être adaptée à votre profil mais aussi à votre projet immobilier.

Voici quelques questions à se poser pour bien choisir sa quotité :

  • En cas de décès de l’un des deux emprunteurs, l’autre peut-il rembourser le crédit seul ?
  • Envisagez-vous un changement d’activité professionnelle dans les années à venir pouvant entrainer une baisse de revenus temporaire ?
  • Avez-vous une protection financière (épargne, assurance, etc…) ?
  • Avez-vous des antécédents médicaux ou des problèmes de santé ?
  • Quel est votre projet immobilier (résidence principale, secondaire, investissement locatif, etc…) ?
  • Etc…

Une fois ces questions posées, voici des exemples selon des cas différents.

Bon à savoir : Les quotités en cumulé pour deux emprunteurs doivent être au minimum de 100 % et ne peuvent pas dépasser les 200 %. Entre les deux, tout est possible !

  • Une couverture à 100 % pour chaque personne : cette couverture est la plus sécurisante. En cas de décès de l’un des emprunteurs, l’assurance de prêt prend en charge la totalité du capital restant dû. L’autre emprunteur n’aura pas besoin de continuer à rembourser le crédit.
  • Une couverture à 100 % pour l’un et 50 % pour l’autre : cette couverture couvre les deux emprunteurs différemment en cas d’assurance de prêt. Cette répartition peut être utilisée en cas de différences importantes de revenus entre les deux emprunteurs. Celui avec les revenus les plus élevés est assuré à 100 %. S’il décède, l’autre emprunteur avec des revenus plus modestes n’aura pas de crédit à rembourser. A l’inverse, en cas de décès de celui à 50 %, la moitié du prêt devra
  • Une couverture à 50 % pour chaque personne : cette répartition peut être utilisée dans le cadre d’un investissement locatif. En effet, les sommes perçues par les loyers permettent en théorie de rembourser la totalité de la mensualité. Donc en cas de décès ou incapacité/invalidité, les revenus locatifs pourraient rembourser la part restante du crédit non prise en charge par l’assurance.

La notion de reste à vivre est aussi importante à prendre en compte. Par exemple, dans le cas où une personne assurée à 50 % décède, l’autre emprunteur rembourse la moitié de la mensualité de base. Par contre, les autres frais ne sont pas divisés par deux (électricité, enfants, essence, etc…).

Il faut donc bien le prendre si vous décidez de ne pas choisir une quotité de 100 % pour les deux emprunteurs.

Est-il possible de changer sa quotité d’assurance de prêt en cours de contrat ?

Il est difficile de changer sa quotité d’assurance de prêt en cours de contrat. De plus, si tu as choisi l’assurance emprunteur de ta banque, tu n’as pas vraiment le choix sur la quotité choisie.

La meilleure façon de changer sa quotité, c’est de changer son assurance de prêt. Avec la loi Lemoine, tu peux changer ton contrat à tout moment pendant le remboursement de ton crédit. Tu pourras avec ton co-emprunteur changer ta quotité.

Attention, tu pourras uniquement augmenter la part couverte. Tu ne peux pas baisser la quotité en cours, sinon la banque pourra refuser ton changement d’assurance de prêt.

Grâce au comparateur SwitchAssur, tu peux comparer les meilleurs contrats du marché. Tu peux modifier tes quotités mais aussi faire des économies importantes par rapport à ton contrat bancaire. On t’invite à faire un devis sur notre site pour mieux connaitre tes économies !

LES ACTUS DE L'ASSURANCE EMPRUNTEUR

Le tabagisme est l'un des facteurs ayant un impact sur le tarif de l'assurance de prêt. La définition d'un fumeur dépend d’un assureur à un autre. Il est important de déclarer correctement si vous êtes fumeur ou non pour obtenir un tarif juste et éviter les mauvaises surprises.

La plupart des contrats d'assurance emprunteur contiennent des délais de carence et de franchise. Dans les deux cas, ces délais concernent une période pendant laquelle vous n'êtes pas couverts. Il est important d'analyser attentivement ces deux éléments de votre contrat pour bénéficier de la meilleure couverture possible.

Changer son assurance de prêt te permet de faire des économies. Mais certains autres éléments sont à surveiller pour bénéficier d’une bonne prise en charge : privilégier un contrat forfaitaire, observer le délai de franchise, la prise en charge selon ta profession au jour du sinistre, le coût sur 8 ans et les exclusions.